Bonjour !
Voici les livres que j’ai lus en août et en septembre (c’est bien peu, je sais).
- Omnia Vanitas, Emmanuel Valet
Une femme comme personnage principal, un tueur en série qui bat des hommes à mort puis les travestit, la difficulté d’être une femme policière, etc… Rien que le résumé m’a donné envie de le lire. Et (comme d’habitude) je ne suis pas déçue !
Les personnages sont attachants, et le fait que le personnage principal soit une femme m’a particulièrement plu. Louisa, mère élevant seule son adolescent, qui est policière et qui a un supérieur à qui on aimerait mettre quelques gifles. J’ai beau avoir seulement 21 ans, je me suis retrouvée en Louisa (et j’espère être comme elle à 40 ans) (le fait d’être policière en moins !).
Le tueur en série est… particulier. J’aime bien, c’est différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Ça change. Je vous laisse un peu de suspense, quand même.
L’histoire est bien racontée. J’avoue que j’ai eu du mal à me plonger dans le livre, mais une fois que je me suis attachée à Louisa, je n’ai plus lâché le livre ! C’est bien écrit, et on peut ressentir ce que je ressens Louisa : l’angoisse, la peur, l’amour, la haine, etc.
Et enfin, les thématiques abordées dans ce livre sont toutes liées à Louisa : doit-on laisser sa famille empiéter sur l’affaire ? Peut-on retrouver l’amour quand on a 40 ans ? (la réponse est oui) A quel point est-ce difficile d’être policière, métier qui est plutôt considéré comme « métier d’homme » ?
L’auteur nous prouve que tout est possible pour une femme, alors que lui-même est un homme. Il nous dépeint une femme forte et indépendante.
Bref, Omnia Vanitas est un très bon polar.
- Le Livre des Baltimore, Joël Dicker
Joël Dicker n’en est pas à son premier livre. Ce livre-là est le deuxième livre d’une trilogie, et, honnêtement, je n’ai pas lu le premier >< » Mais ce n’est pas important, car on peut les lire dans le désordre.
Du coup, on retrouve Marcus Goldman qui nous raconte sa jeunesse et l’histoire de sa famille : les Goldman-de-Montclair et les Goldman-de-Baltimore. L’histoire est divisée entre le présent, le passé, et les différentes époques de la vie de Marcus, juqu’à « l’évènement ». On nous met l’eau à la bouche jusqu’à ce que « l’évènement » se produise.
Parlons des personnages : on nous décrit une famille du point de vue de Marcus, adulte qui se remémore son enfance avec ses cousins. C’est un peu comme regarder des vieux albums photos : c’est l’effet que ça m’a fait. Les personnages en ressortent plus attachants. On s’attache très rapidement à Marcus, Hillel, Woody, Sam, Alexandra, etc. C’est comme si nous faisions partie du Gang des Goldman.
Et on les suit de leur enfance jusqu’à la fin de l’univserité, jusqu’à « l’évènement ». Cela rend l’histoire encore plus forte, encore plus émouvante.
Dicker s’attaque aux thèmes de la famille avec ce bouquin: l’amour entre cousins que se considérent comme des frères, la jalousie, les enfants qui grandissent et qui quittent la maison, etc.
On passe de l’innocence de l’enfance à la maturité de l’âge adulte. On grandit avec le livre.
J’ai vraiment adoré ce livre. Pour ces personnages, pour son histoire. Parce que je l’ai lu en une traite, et que je n’ai pas pu le poser avant de l’avoir fini. Bref, ce livre est une perle !