L’assistanat, c’est mon choix !
Choisir d’être assistant, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Il faut penser à tout l’argent que vous devez mettre de côté, à se savoir physiquement et psychologiquement prêt à tout quitter pour aller s’installer à l’étranger. Mais sur une note plus positive (parce que cette article prend un petit déprimant), il faut aussi penser à l’expérience unique que vous pourriez vivre, à cette incroyable aventure, à l’indépendance la plus totale. Vivre en immersion totale dans la vie courante du pays que vous choisissez, c’est quelque chose d’unique. C’est pourquoi il faut bien réfléchir avant de poser sa candidature. Certains aspects ne sont pas très réjouissant, certes, mais c’est une expérience unique, qui peut peut-être même vous aider à faire votre choix de future carrière.
Mais l’assistanat, c’est avant tout un choix. Je viens de finir ma licence d’Anglais (LLCER Anglais), et j’avais besoin de faire une année sabbatique, de faire un gros break avec les études qui me bourraient le crâne. J’adore étudier, je pense être une des seules personnes au monde qui aiment aller en cours pour apprendre encore et toujours, mais là, ça me prenait trop la tête. J’avais entendu parler de l’assistanat grâce à une amie de la promo (coucou Anaïs !), et j’ai longtemps réfléchi entre partir en Erasmus ou partir en tant qu’assistant. Finalement, mon choix s’est porté sur l’assistanat, d’une part pour l’aspect financier (Erasmus, c’est bien pour les boursiers, mais pour les non-boursiers, même avec la bourse Erasmus +, c’est la galère), et d’autre part pour m’aider dans mon choix de carrière et pour voyager.
Comment devenir assistant(e) ?
Il y a plusieurs façons pour devenir assistant(e). En voici 3 :
- Par l’intermédiaire du CIEP (https://www.ciep.fr/assistants-francais-a-letranger) : ce programme vous propose de devenir assistant(e) en Allemagne, Autriche, Suisse alémanique, aux Etats-Unis, au Canada, en République d’Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Chine, à Taiwan, en Argentine, Colombie, Equateur, Espagne, au Costa-Rica, Mexique, ou encore aux Pays-Bas, au Portugal ou en Italie. Avant tout, choisissez bien le pays dans lequel vous aimeriez vivre, car certains pays demandent d’avoir un certain âge pour pouvoir postuler, ou ont certaines spécificités. Courant octobre, vous pourrez déposer votre candidature. Il vous faudra remplir les critères d’éligibilité (nom, prénom, âge, etc.) ; à la fin de ce questionnaire, le programme vous proposera les pays où vous pouvez postuler, vous n’avez plus qu’à choisir lequel. Ensuite, vous pourrez faire les inscriptions. Pour cela, il faudra prendre rendez-vous avec un professeur référent afin qu’il ou elle évalue votre niveau, votre envie de participer, etc. Puis il vous restera à écrire vos diplômes, vos expériences professionnelles, vos hobbies, et pour la fin, écrire une lettre de motivation en français ET en anglais. Une fois le dossier entièrement complété et validé (date limite : fin janvier en général), vous n’avez plus qu’à attendre. Et ça peut être long !
- Par l’intermédiaire de la Commission Fulbright (https://fulbright-France.org) : ce programme vous propose de devenir assistant(e) aux Etats-Unis grâce à une bourse qui couvre les frais de voyage, de visa, de séjour, les frais d’inscriptions à l’université et l’assurance santé. Pour plus d’informations concernant ce programme, les critères de sélection, etc., consultez le site internet.
- Postuler soi-même auprès des écoles : c’est une solution, mais il faut s’y prendre au moins entre 6 et 3 mois en avance (plutôt 6 mois). Beaucoup d’écoles recherchent des assistants mais ne souhaitent pas passer par des programmes de mobilité. Il faut donc présenter votre CV et lettre de motivation dans la langue du pays choisi, et sûrement passer un entretien.
Je suis passée par l’intermédiaire du CIEP, et j’ai postulé en Angleterre. Pour ceux qui souhaitent voir à quoi ressemble le dossier du CIEP, je peux vous envoyer mon dossier, à titre d’informations.
Pour l’Angleterre, vous pouvez choisir des régions, 3 au maximum, 0 au minimum. A savoir que si vous êtes placés en liste complémentaire, les vœux ne seront pas forcément respectés.
Que faire une fois contacté(e) ?
J’ai été placée en liste complémentaire au départ, mais il ne faut se décourager (je le sais car je me suis découragée !), toutes les écoles ne donnent pas leur réponse avant fin août quelques fois. Chaque école a sa particularité, donc ce qu’on demande de vous peut être différent. J’ai reçu la demande de l’école le 24 juin, et l’école m’a demandé de lui envoyer une lettre de confirmation (writing comfirmation, acceptance in writing), un Extrait de Casier Judiciaire des Directions des Affaires criminelles et des grâces de Nantes que vous devez demander sur le site internet, et le certificat médical que vous trouverez sur le site du CIEP. Si vous ne le trouvez pas, demandez-le-moi. Dans ces cas-là, écrivez tout de suite la lettre, cela prend 30 minutes au maximum le temps de trouver un modèle et d’écrire la lettre, poser vos questions soit en répondant à l’email soit dans la lettre, prenez rendez-vous avec le médecin dans la journée, et faxez/envoyer par email votre casier judiciaire.